L’impact de la crise sanitaire sur nos adolescents n’est plus à démontrer. Afin de limiter le stress et l’anxiété auprès des jeunes, la Ville de Bruxelles a engagé dès ce 1er mars 15 éducateurs bien-être au sein de ses établissements secondaires.
L’enseignement hybride, la distanciation sociale, la rupture des liens sociaux et le manque de perspectives ajoutés au climat anxiogène génèrent des conséquences psycho-médico-sociales auprès de nos élèves.
Consciente de cet enjeu actuel et grâce au soutien financier considérable débloqué par la Ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir, la Ville de Bruxelles, à l’initiative de l’Échevine Faouzia Hariche, a procédé au plus vite au recrutement de 15 éducateurs bien-être. Il s’agit d’une part d’apporter un soutien éducatif et psycho-social aux élèves de l’enseignement secondaire et d’autre part, d’épauler les équipes éducatives déjà en place. La Ville a complété le dispositif par 2 ETP afin de pouvoir affecter un éducateur bien-être temps plein à chacun de ses 15 établissements secondaires.
Cette mesure vient compléter une série d’initiatives que nous avons déjà lancées, comme le recrutement de 5 éducateurs TIC et de 4 ETP éducateurs volants, pour proposer un enseignement bienveillant, qui veille au bien-être psychologique de chaque élève et qui place l’école comme un véritable facteur d’inclusion sociale. Elle nous permettra de répondre efficacement au danger de décrochage scolaire que la pandémie du Covid-19 a amplifié.
Chaque éducateur bien-être travaille au sein de son école et collabore avec son centre PMS attaché. Il est chargé d’organiser des activités qui peuvent aussi bien se dérouler en présentiel qu’en distanciel, même si le présentiel est privilégié. L’élève peut solliciter son éducateur pendant ses heures de cours ou en dehors de celles-ci et plusieurs types d’accompagnement sont prévus. D’une part collectif et préventif via l’organisation d’un espace de discussion, d’activités de plein air ou d’ateliers artistiques. Et d’autre part individualisé par des entretiens et un suivi de l’élève en grande difficulté..
Les 15 nouveaux éducateurs ont d’ores et déjà démarré leur mission en ce depuis le 1er Mars. Le département de l’Instruction Publique prévoit des moments de rencontre réguliers pour qu’ils puissent échanger les uns avec les autres, conseils et bonnes pratiques sous la houlette de l’Inspection pédagogique. Les directions et les équipes éducatives en sont ravies !