13 établissements de l’enseignement maternel et fondamental de la Ville de Bruxelles offrent désormais de la soupe gratuitement à leurs élèves. 3082 enfants sont concernés par cette action qui s’intègre dans une politique globale d’éducation à la santé.
En effet, près de 15% des enfants sont en surcharge pondérale avec tous les risques à court moyen et long terme que cela peut entraîner (diabète, hypertension, cholestérol, maladies cardiovasculaires, asthme, ostéo-arthrite… sans parler des difficultés émotionnelles et psychologiques).
Le milieu scolaire doit donc jouer un rôle dans l’apprentissage des bonnes habitudes alimentaires. Cette année, 13 établissements de l’enseignement maternel et fondamental serviront de la soupe tous les jours à 10h jusqu’à la fin de l’année. Cela fait plus 226L de soupe qui seront quotidiennement distribués dans les établissements participants : les écoles Fondamentales Baron Steens, de Haren, du Canal, du Tivoli, de l’Heliport, et les écoles maternelles Adolphe Max, Christian Merveille Buanderie, de l’Eclusier Cogge, des Éburons, des Magnolias, du Jardin Aux Fleurs, Henriette Dachsbeck, Léopold 1er.
Selon les professionnels de la santé, la soupe procure un apport équilibré en vitamines, fibres et minéraux de par les légumes qu’elle contient. Plusieurs études démontrent qu’en remplaçant la collation de 10h par une soupe, les enfants mangent mieux à midi et leur Indice de Masse Corporelle (IMC) s’améliore. A contrario d’une collation sucrée, qui altère la capacité de concentration de l’enfant, sa mémoire ou la gestion sereine de ses émotions.
« Avec le soutien du comité diététique, nous mettons en place divers projets pour encourager une alimentation plus saine de nos élèves : la suppression des distributeurs de collations sucrées en primaire, la distribution de gourdes, la semaine de l’alimentation saine, les petits déjeuners sains. Prochainement nos directions et enseignants d’éducation physique pourront bénéficier d’une formation « Mieux manger/mieux bouger » afin de pouvoir bien conseiller les élèves. Toutes ces opérations font partie intégrante de notre politique d’éducation à la santé qui comporte un volet éducation saine et son corollaire : l’éducation physique », complète Faouzia Hariche, échevine de l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles.
