Les étudiant.e.s de 3e année AESI mathématiques, langues germaniques et sciences de la Haute École Francisco Ferrer (HEFF) ont accueilli le 3 octobre 2022 les élèves de l’Athénée Buls-Catteau. Une journée d’animations ludiques et pédagogiques leur était concoctée : les élèves s’en souviendront !
Tout au long de l’année, les enseignant.e.s de l’Athénée Buls-Catteau bénéficient de journées de formation données par une équipe pluridisciplinaire à la Haute école Francisco Ferrer. Pendant ce temps, les élèves participent à des activités tantôt sportives, tantôt cognitives données par les étudiant.e.s de la Haute École. Lors de la session d’octobre, on a assisté à beaucoup d’innovations avec une série d’activités construites autour de la ludopédagogie.
Pendant toute la journée, une cinquantaine d’élèves répartis en petits groupes ont parcouru une douzaine d’ateliers, tous plus créatifs les uns que les autres. Les étudiant.e.s de troisième AESI en mathématiques, en langues germaniques et en sciences ont relevé le défi avec brio : enseigner par le jeu, dans un laps de temps très court !
Raehda Kabir, enseignant en psychopédagogie à la HEFF, a guidé ses étudiant.e.s dans la création de ce projet.
Au total, nous avons préparé 8 ateliers en mathématiques, 2 ateliers en sciences, et 2 ateliers en langues germaniques. Nous avons également pensé les ateliers en suivant une rotation de 13 minutes, ce qui constitue le temps moyen de concentration d’un adolescent. S’essayer à la ludopédagogie était une première pour mes étudiant.e.s. Au préalable, je leur ai donné un cours sur le sujet. Pour l’élaboration des ateliers, nous avons utilisé les référentiels des compétences initiales et l’avons jumelé avec l’approche ludopédagogique. Les élèves ont joué à « Question pour un champion » en mathématiques, à un Jeu d’échecs remanié avec des exposants, ont analysé des structures de phrases en anglais grâce à des chansons, manipulé un microscope, ont pu s’essayer à de la traduction simultanée, ont abordé les notions d’algorithme grâce au rubik’s cube… L’amusement était au rendez-vous, explique-t-il.
Les étudiant.e.s ont trouvé cela fort intéressant. Tout ceci permet de découvrir une multitude de profils d’apprenant.e.s qu’une journée de cours classique en stage n’offre pas. De plus, j’ai pu constater, sur le temps du midi, que les élèves mangeaient avec les étudiant.e.s, et leurs posaient des questions. Par exemple : pourquoi choisir l’enseignement des mathématiques ? Cet événement transversal suscite du maillage institutionnel entre établissements : c’est une source d’inspiration pour les enfants et pourquoi pas de vocations de futur.e.s enseignant.e.s ?