Rencontrer au mieux les difficultés de l’enseignement différencié, c’est l’objectif de l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles, en accompagnant les enseignants pour aider leurs élèves à se concentrer, à se motiver, à développer des méthodes de travail.
Le premier degré différencié a pour objectif de permettre aux élèves qui ne sont pas porteurs du Certificat d’Etudes de Base (CEB) de l’acquérir. Malgré la taille relativement réduite des classes, les enseignants font face à un public hétérogène, souvent en décalage avec l’institution et en situation d’échec scolaire pour des raisons très diverses. Dans ce cadre-là, l’inspection pédagogique de l’enseignement secondaire et ses équipes ont conçu un projet tout à fait original et novateur.
En effet, il s’agit de doter ces classes de tablettes et de logiciels d’apprentissage et d’offrir aux enseignants différentes formations, à savoir : utilisation de la tablette et des logiciels à caractère pédagogique, renforcement de la pédagogie différenciée et des apports des autres pédagogies cognitivistes, troubles de l’apprentissage et aménagements raisonnables, sensibilisation à la méditation de pleine conscience.
Différentes rencontres ponctuent l’année scolaire. Au cours de celle-ci, les enseignants engagés dans le projet travaillent en équipe, notamment à la création d’une épreuve commune à la manière du CEB, à l’analyse et la discussion de ses résultats. Ensuite, ils définissent des actions pédagogiques prioritaires de remédiation et/ou renforcement.
Les objectifs de l’initiative sont, entre autres, d’améliorer la concentration de ces jeunes, de les accompagner dans le développement de méthodes de travail, de les rendre autonomes face aux apprentissages et surtout, d’impulser une (re)motivation aussi bien auprès des élèves que des enseignants.