Le Lycée Henriette Dachsbeck au cœur de l’espace urbain du quartier

En effet, le collectif Pop Up a réalisé avec le lycée Henriette DACHSBECK un projet intitulé : « La Cour d’Henriette » situé sur la place Ruysbroeck. Cette ASBL fondée par d’anciens étudiants en architecture du paysage promeut le lien entre humain et nature, entre société et paysage. Il s’agit d’une occupation temporaire financée par la firme IMMOBEL. Monsieur Pascal Debroux, Directeur adjoint au Lycée Henriette DACHSBECK a rencontré Sven Lenaerts, représentant d’IMMOBEL. L’idée fondatrice autour du projet a été de travailler en partenariat avec l’école afin que la « Cour d’Henriette » puisse servir de support éducatif et pédagogique en dehors des limites de l’établissement. Et ce dans le but d’animer un lieu délaissé tout en renforçant une appropriation sociale, culturelle, sportive… Ensemble, ils ont donc défini les mesures d’occupation :

On s’est rencontré et on a trouvé ensemble une utilisation pour l’école : comme un espace sportif, créatif, d’éveil en science et citoyenneté, et de repos. On a donc un espace de détente avec les tables et les bancs pour les élèves. On a les bacs à potager que les professeurs de biologie peuvent utiliser, par exemple. On a également une piste d’athlétisme suggérée au mois de juin par Madame Carpentier. Et on a installé des supports en bois verticaux pour que les élèves puissent créer une fresque.  Et je remarque que tout ça est bien tenu. C’est correct, pas abimé. Quand on offre aux jeunes des activités de ce type, il ne faut pas imaginer que tout va être détruit. On leur fait confiance et ça marche bien au final. Nous dit Monsieur Pascal Debroux.

Ce lundi, les élèves de 6e ont donc eu une initiation à la peinture par bombe par le collectif PROPAGANZA. Ce collectif propose une multitude d’évènements, d’expositions, d’initiations et d’animations autour du Street art. Il se bat pour l’obtention de murs d’expressions libres dans les grandes villes et contre l’image péjorative que le public a, en général, des artistes grapheurs. PROPAGANZA rend accessible à un maximum de public le Street Art et le graffiti via des expositions et des évènements qu’il met en place afin de remplir un rôle d’éducation et de création de liens sociaux. L’ASBL encadre et aide de jeunes artistes à se professionnaliser d’une part, et soutient des artistes plus expérimentés d’autre part.

C’est donc dans la bonne humeur générale, sous un ciel clément que les élèves ont commencé leur initiation. Yousra témoigne :

Moi de base j’aime bien dessiner, donc c’était cool. C’est une nouvelle expérience. J’ai toujours voulu essayer. C’est plus simple que ce que je pensais. Ici, la place est toujours trop vide d’installation alors qu’il y a toujours plein de gens. Et maintenant, en plus, il y a plein de chaises et des tables donc je trouve ça chouette. 

Sirena rajoute :

Moi aussi j’ai toujours un peu aimé dessiner. Je ne me suis jamais vraiment intéressée aux graffitis et c’est vraiment cool. C’est un peu vide près de l’école, donc ça met de la couleur ! On a fait ça en rigolant, ce sont des souvenirs en plus.

Yacoub partage le même avis :

C’est sympa, vraiment pas mal. C’est nouveau, j’aime bien. Ça change un peu de l’école, de l’étude tout le temps.

Tout le monde s’est prêté au jeu. Même Monsieur Pascal Debroux dont les talents ont été applaudis de bon cœur par les élèves :

Ça me fait énormément plaisir de voir mes élèves s’amuser. Par les temps qui courent je crois que prendre l’air sans masque est une récréation qui leur fait du bien. Ce n’est pas facile pour eux pour le moment. Je suis contente qu’on ait maintenant cette rencontre artistique et très positive. La météo est avec nous.

Ce mercredi 20 octobre, ils ont donc terminé la fresque.

Un beau projet collaboratif d’une école encore plus au cœur de la vie de son quartier.